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de l'environnement

LES DECHETSTout résidu d'un processus de production, de transformation ou d'utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l'abandon.

Avant tout gardons à l'esprit la fameuse citation :
Le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas

Accéder direment à la liste de liens plus bas.

Quelques généralités /chiffres (source : site ADEME)


Zoom sur les déchets ménagers Déchets provenant de l'activité domestique des ménages et dont l'élimination relève généralement de la compétence des communes.
Cela inclut les ordures ménagères ainsi que les déchets encombrants et dangereux. Mais cela ne comprend pas les matières de vidange dont la gestion ne relève pas de la compétence des communes.
:
  • Nos comportements quotidiens sont responsables de 50% des émissions de gaz à effet de serre à l'origine du changement climatique de la planète. En 40 ans, le poids des déchets des ménages a doublé ! (voir graphe)
  • Chaque Français a produit 354 kg de déchets ménagers (en 2006) et 391 kg en 2007.
  • composition globale des ordures ménagères :
     * déchets putrescibles (32,2 %),
     * les papiers-cartons (21,5 %),
     * le verre (12,7 %),
     * les plastiques (11,2 %),
     * les textiles (10,6 %, dont les textiles sanitaires),
     * les métaux (3 %)
     * et divers matériaux composites ou non classés (8,9 %).
  • Environ 30 % de déchets ménagers orientés vers le recyclage matière ou organique. Le traitement des déchets non recyclés : dans des proportions à peu près équivalentes incinération et stockage.
  • la redevance d’enlèvement des ordures ménagères (REOM) et la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) devront intégrer, dans un délai de cinq ans, une part variable incitative devant prendre en compte la nature et le poids et/ou le volume et/ou le nombre d’enlèvements des déchets

  • Vêtements : chaque année, les Français « consomment » environ 700 000 tonnes de vêtements, soit environ 11 kg par habitant.
  • Les DEEE : Certains DEEE contiennent des substances dangereuses et doivent donc impérativement être dépollués avant tout type de traitement ; ces DEEE mis en décharge ou en incinération peuvent générer des émanations toxiques dans l'air, l'eau, le sol, dangereuses pour l'homme et/ou l'environnement. De nombreuses fractions des DEEE peuvent être valorisées, ce qui permet de préserver les ressources naturelles et de limiter les quantités de déchets mis en décharge ou incinérés.
Zoom sur les déchèteries (chiffres 2001 / 2007) :
    2 856 déchèteries en activité (4 400 en 2007). 58% des communes françaises, 73% (94% en 2007) de la population française.
    En moyenne, un habitant apporte en décheterie 143 kg de déchets par an (170 kg en 2007). 1,1 visite par habitant et par an (1,5 en 2007)
    6,8 millions de tonnes de déchets collectées (10,82 en 2007). 46% (57% en 2007) sont valorisées.
    Apports :
     * déblais/gravats (31% / 29%)
     * encombrants (27% / 26%)
     * déchets verts (28% / 29%)
     dans une moindre mesure
     * matériaux recyclables (15% / 14%)
     * des dechets toxiques (1% / 1%).

  • Limiter le gaspillage de ressources :
    environ 150 kg/habitant/an (39 % de l'ensemble des ordures ménagères) pourraient faire l’objet de gestes de prévention tels que le compostage domestique, l’évitement du gaspillage de produits alimentaires (7 kilos de produits alimentaires non consommés, encore emballés), la limitation des impressions bureautiques et les photocopies…
  • Favoriser le compostage :
    les déchets organiques (matières putrescibles et papiers-cartons), jusqu'à 52 % des ordures ménagères résiduelles, soit 164 kg par habitant par an, pourraient être valorisées en combinant compostage domestique et filières collectives de gestion biologique (compostage ou méthanisation).
    Conséquences doubles :
    - moins de dechets => moindre coûts pour la collectivité et à terme pour le particulier (avec le paiement des ordures au poids)
    - compost/paillis => moins de dépenses d'achat de produits, moins de pollutions chimiques des sols.
  • Ne pas négliger le tri sélectif :
    100 kilos/habitant/an de déchets potentiellement recyclables. Le recyclage n'est cependant pas envisageable aujourd'hui pour la totalité de ce gisement, pour des raisons techniques et ou économiques (matériaux trop petits, dispersés ou souillés, absence de filière industrielle) : papiers, cartons, plastiques, métaux et surtout verre : c'est en effet encore près de 20 kilos/habitant/an de verre qui ne sont pas orientés vers les collectes sélectives.
  • il est indispensable de mener des actions fortes d'information et de sensibilisation du public sur les enjeux de la prévention et la nécessaire évolution des actes d'achat ainsi que sur l'intérêt des collectes sélectives et du recyclage.



Les sites de reférences

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D'autres sites / liens

Glossaire

  • REP : responsabilité élargie du producteur
  • PEDMA : plans d'élimination des déchets ménagers et assimilés
  • DEEE ou D3E : déchet d'équipement électrique électronique
  • VHU : véhicules hors d'usage
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